Joris – Le Rejeton de Papa Rouyo
JORIS – LE REJETON DE PAPA ROUYO
Crédit illustration : Jean-Pierre Silo Studio 515
Bonjour Joris, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Joris Galli. Curieux, discret et passionné par la création, je suis l’un des co-fondateurs de la distillerie Papa Rouyo, un projet concrétisée l’an dernier après des années de réflexion collective et qui porte le surnom de mon arrière-grand-père, Charles Albert Ruscade, planteur moulien.
D’où vient votre intérêt pour le rhum agricole et pour le rhum en général ?
En tant que Moulien et descendant de famille de planteurs, j’ai plus ou moins toujours été sensibilisé à l’univers de la canne et du rhum. Aujourd’hui, mon intérêt découle principalement de la volonté de mettre en valeur des éléments du patrimoine guadeloupéen et tout ce qui entoure le rhum agricole, à savoir le terroir, l’histoire, mais aussi les valeurs qui s’y rattachent.
Pouvez-vous expliquer votre rôle chez Papa Rouyo ? En quoi consiste votre quotidien au sein de l’équipe ?
Mon rôle de Directeur m’amène à gérer différents aspects du métier, à être au contact de tous les Artisans Papa Rouyo, du champ de cannes à la distillerie, mais aussi à rencontrer les relais sur le terrain, partenaires, confrères, etc.
Je le conçois comme une tâche de trouver les meilleurs moyens de faire s’exprimer la créativité et l’esprit constructif des équipes.
Quel est votre style de rhum préféré ? Une façon privilégiée de le déguster ?
J’apprécie particulièrement les rhums vieux mais qui restent jeunes tout de même, c’est-à-dire de 3 à 5 ans, avec du corps, de la structure et une belle longueur en bouche. Un critère auquel je tiens beaucoup en tant qu’amateur et désormais en tant que producteur.
Au final, mon rhum idéal restitue les éléments de son terroir avec des notes de canne fermentée et de cassonade, mais reflétant également le travail des chais via des notes de badiane et de vanille fraîche… Un passeport pour le songe et l’introspection, à consommer pur sans ajout.